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Acte de naissance de la Métropole du Grand Paris à l’Assemblée nationale

Publié le vendredi 19 juillet 2013

Je me félicite du vote, ce matin, par l’Assemblée nationale, de l’article 12 de la loi de « modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles » qui consacre la création, à compter du 1er janvier 2016, de la Métropole du Grand Paris.

Ainsi, et comme je l’ai  défendu dans un récent appel auquel se sont associés 31 élus  de Seine-Saint-Denis, nous disposerons à partir de 2016, d’un outil puissant pour agir enfin concrètement en faveur de l’égalité et de la solidarité entre les territoires de l’Ile-de-France. La Métropole du Grand Paris permettra aussi d’apporter des solutions aux habitants de nos territoires dans des domaines aussi cruciaux que le logement, l’aménagement du territoire ou la préservation de l’environnement.

Des voix se sont élevées et s’élèvent encore contre ce projet, usant d’expressions aussi fausses que caricaturales comme celle de « hold up » anti-démocratique à l’égard des maires ou des citoyens dissimulant ainsi à peine ou si maladroitement la réalité de leurs positions : la défense des pré carrés et de rentes de situations issues d’un découpage politico-administratif des années 1960 qui a inscrit dans la durée l’inégalité entre les territoires de la première couronne parisienne.

Pour ma part, j’accueille avec une grande satisfaction, comme nous le réclamions avec les élus de la Seine-Saint-Denis, l’adoption par les députés d’un amendement qui pose le principe de l’élection au suffrage universel direct des conseillers communautaires, donnant ainsi toute sa légitimité démocratique à cette Métropole nouvelle.  Ce lien démocratique direct permettra à cette collectivité de maintenir la proximité indispensable avec les citoyens de nos territoires.

Enfin, c’est avec une grande satisfaction mais également beaucoup d’espoir, que je note l’adoption du principe d’un fonds de péréquation propre aux départements. S’il reste urgent que le montant ainsi que les modalités de répartition de ce fonds puissent être définis, je vois néanmoins cette décision comme une étape décisive vers la réduction des inégalités territoriales au sein de l’Ile-de-France. Ce premier pas devra à terme, en entraîner d’autres, comme celui du transfert au niveau de la Métropole des compétences de solidarité aujourd’hui assumées pleinement par l’échelon départemental.