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Ça suffit ! Les dérives racistes doivent cesser maintenant !

Publié le dimanche 16 octobre 2016

Les affiches de Robert Ménard, les délires morbides d’Éric Zemmour, les mensonges de Laurent Wauquiez sur le regroupement familial, les propositions anticonstitutionnelles de Nicolas Sarkozy pour toujours plus stigmatiser une partie de la population, ça suffit !

Notre République a des lois contre cela : « la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » est un délit.

Il ne devrait pas être nécessaire de le rappeler à des responsables politiques.

Notre histoire, trop souvent déformée ces derniers temps, montre au contraire que la France est forte de ses différentes vagues migratoires, la culture française se nourrit de différentes cultures.

Comme le montre l’enquête codirigée par Françoise Lantheaume, professeure des sciences de l’éducation, pour les jeunes : « l’histoire de France est un récit optimiste, laïc et emprunt de fierté. Les Français ont toujours été rebelles. Les principes de liberté et d’égalité construisent les récits. Il y a une idée de diversité, de brassage, qu’ils jugent positivement. Selon eux, la France est le résultat de cette constitution progressive par agrégation et mélanges. ».

Les jeunes français peuvent faire la leçon a bon nombre de responsables politiques.

Il faut maintenant que cette escalade vers le racisme cesse !

Je demande à la justice de condamner tous les propos qui relèvent de la loi, je demande à la gauche de ne pas céder à cette dérive et d’affirmer avec force les valeurs de la République. Nous devons lutter contre toutes les formes de racisme et de discriminations et affirmer par des actions et des discours forts, que tous les citoyens sont égaux !

Je souhaite par exemple que l’histoire de la colonisation et de la décolonisation ait une plus grande place dans les manuels scolaires, que les archives soient ouvertes. Il ne s’agit ni de repentance ni de contrition, il s’agit juste d’écrire une histoire commune.