arton

Partagez cet article sur les réseaux sociaux

Du concret pour la transition écologique et le progrès social

Publié le lundi 3 octobre 2016

Près d’un an après le succès de la COP 21 en Seine-Saint-Denis, il est urgent de continuer à traduire en actes les grands engagements internationaux sur le climat. Si l’accélération du processus de ratification par les Etats européens est une bonne nouvelle, les pouvoirs locaux ont un rôle essentiel et parfois même déterminant dans la traduction concrète de cette transition écologique et énergétique, que nous défendons à gauche depuis longtemps.


Un département mobilisé et des actions concrètes dans les prochains mois

La piétonisation des voies sur berges par Anne Hidalgo n’est qu’un exemple de ce que des majorités rassemblant la gauche et les écologistes doivent mettre en œuvre. En Seine-Saint-Denis aussi, j’ai souhaité porter cette ambition en faisant adopter un plan d’investissements massifs pour nos parcs départementaux, « A vos parcs ! », qui s’inscrit pleinement dans cette démarche ambitieuse. Il va tout d’abord les conforter en tant que lieux abritant une biodiversité riche, comme outils d’éducation à l’environnement, comme lieux d’expérimentation de l’écologie urbaine. Il va ensuite donner une feuille de route pour les ouvrir sur les villes et aux habitants en les rendant plus accessibles et en y développant une programmation d’animations sportives, culturelles, de loisirs. Nos parcs doivent être un élément à part entière de l’attractivité du territoire.

La transition écologique des quartiers populaires : le nouvel horizon du progrès social

Cet engagement de la Seine-Saint-Denis est essentiel car j’ai la conviction que la transition écologique des quartiers populaires est devenue la nouvelle frontière du progrès social. La nouvelle Seine-Saint-Denis que nous défendons est celle qui lutte contre la précarité écologique et énergétique. Celle qui mobilise des solutions innovantes « IN SEINE-SAINT-DENIS » pour faire entrer de plain-pied les quartiers populaires dans la transition énergétique. Beaucoup reste cependant à faire ; en Seine-Saint-Denis les deux tiers de nos logements sont des passoires énergétiques qu’il nous faut rénover. Nos habitants ont besoin pour accéder à la formation, à l’emploi, à une vie sociale la plus riche possible, de mobilités durables vers Paris mais aussi entre ses villes et ses quartiers. Nous devons agir vite et fort pour améliorer la qualité de l’air, notamment pour ceux qui vivent à proximité des grands axes routiers, c’est à la fois une urgence écologique et sanitaire.

A l’heure où la France va connaître un rendez-vous démocratique majeur, la Gauche peut et doit trouver collectivement dans l’écologie urbaine une source de renouvellement de son discours et de ses propositions pour changer la vie. Au lieu d’être étouffée par des débats sur le thème de l’identité nationale, la scène politique française devrait s’intéresser à la question primordiale de la transition écologique. Plus qu’une nécessité, je suis convaincu qu’elle est aussi l’opportunité formidable d’offrir aux quartiers populaires et à leurs habitants des perspectives de dynamisation économique mais aussi sociale, éducative, ou de démocratie participative. C’est, enfin, un enjeu d’égalité : donner à tous accès aux solutions qui permettent l’amélioration du cadre de vie.