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Avec la Maison des Femmes à l’Hôpital Delafontaine, continuons l’Histoire de l’innovation sociale et la lutte pour les droits des femmes

Publié le dimanche 8 mars 2015

La journée internationale pour les droits des femmes est chaque année l’occasion de rappeler les combats qui sont les nôtres pour avancer vers l’égalité entre les femmes et hommes, mais aussi de faire le point sur le chemin qu’il reste encore à parcourir.

Les pouvoirs publics ont un rôle majeur à jouer pour faire reculer les inégalités dans tous les domaines où elles sont présentes : au travail, dans le cadre familial, dans le sport, la culture, mais aussi évidemment dans l’espace public.

Peu d’initiatives en témoignent avec autant d’éloquence que celles que nous avons réalisées depuis quinze ans au Conseil départemental pour faire avancer les droits des femmes. Ainsi en 2002, le Conseil départemental créait l’Observatoire des Violences faites aux femmes, dont s’inspirent aujourd’hui bien d’autres territoires. En 2009, il inventait un téléphone portable d’alerte pour les femmes en très grand danger, que la Ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a souhaité étendre au reste de la France en 2014.

Aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes du 8 mars, nous souhaitons prolonger cette dynamique de progrès en permettant au beau projet de Maison des Femmes à l’Hôpital Delafontaine de Saint-Denis de boucler son financement.

En effet, cette Maison des Femmes imaginée par l’équipe de l’hôpital a pour vocation d’être un espace dédié à toutes les femmes, notamment les plus vulnérables. Elle hébergera le service de Planning Familial de l’Hôpital Delafontaine qui accueille chaque année 3000 femmes et réalise 2000 consultations médicales de prévention et de soins. Mais elle permettra également la prise en charge des femmes victimes de violences et de mutilations sexuelles, la lutte contre les addictions, la vulnérabilité sociale, psychique et psychiatrique.

Alors que le projet de Maison des femmes est lancé depuis 2013, les financements manquent pour lui permettre de voir le jour. J’ai souhaité que le Conseil général participe à hauteur de 50.000 euros à la création de cette Maison, car je sais qu’elle répondra aux besoins particuliers des femmes de notre Département. Je souhaite désormais aller plus loin en m’engageant personnellement aux côtés des équipes de l’Hôpital Delafontaine pour trouver les fonds manquants. Ce sont des projets comme celui-là qui font notre identité, notre apport le plus précieux au reste du pays.

AFP