L’avenir d’Alstom et de ses salariés méritent mieux que quelques jours de réflexion.
Publié le mardi 29 avril 2014
L’annonce du projet de vente de la branche énergie d’Alstom sonne pour les salariés des deux sites de notre département, Saint-Ouen et La Courneuve, comme un nouveau coup de tonnerre deux semaines après celle de la suppression de 180 postes de la branche transport sur le site de Saint-Ouen.
Cette nouvelle annoncée dans la précipitation n’est pas à la hauteur des enjeux. Les dirigeants de l’entreprise doivent prendre le temps afin que puissent être envisagées sérieusement toutes les options possibles : General Electric, EDF, Siemens, ou même celle de la nationalisation temporaire.
L’avenir de ce fleuron de l’industrie mérite mieux que quelques heures de réflexion, mais des échanges sereins et constructifs entre l’Etat français, le groupe Alstom et les représentants de salariés.
Deux critères doivent guider le choix final : la préservation et le développement de l’emploi ainsi que l’ambition du projet industriel. C’est sur ces deux aspects que les salariés doivent obtenir des garanties.
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