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Plus que 500 jours avant les Jeux !

Publié le dimanche 19 mars 2023

Le compte à rebours est lancé !

C’est d’ailleurs un compteur que nous avons dévoilé mardi dernier devant le bâtiment partagé par l’Hôtel du Département et la Préfecture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, en présence de la préfète déléguée pour l’égalité des chances, Isabelle Pantèbre, du directeur général de Paris 2024, Etienne Thobois, et du maire de Bobigny, Abdel Sadi.

Cette initiative était l’occasion de regarder le long chemin parcouru depuis 2016, et qui nous permet de dire fièrement aujourd’hui : oui, la Seine-Saint-Denis sera bel et bien au cœur des Jeux olympiques et paralympiques !

A moins de 500 jours de la cérémonie d’ouverture, il est désormais possible de juger sur pièce. Nous accueillerons le Village olympique, le Village des médias, les épreuves d’athlétisme, de waterpolo, de rugby, de natation artistique, de plongeon, d’escalade, de boxe, de paramarathon et de paracyclisme. Par ailleurs, 60% des sites d’entraînement des Jeux auront lieu en Seine-Saint-Denis.

Mais, comme je l’ai souvent répété, ce qui nous mobilise au quotidien, ce qui est l’objet de notre exigence constante, plus encore que les 30 jours de compétition, c’est l’héritage que laissera cette dernière dans les 30 années à venir. Car c’est chez nous, en Seine-Saint-Denis, que l’on viendra voir dans le futur la trace laissée par les Jeux de 2024, pas au Trocadéro ou sur les quais de Seine.

Et là-dessus, je n’ai aucun doute parce que les chantiers sont aujourd’hui lancés et dans les temps : l’héritage des Jeux sera durable pour les habitantes et les habitants, que ce soit en matière sportive (création ou rénovation de 8 piscines, de 6 gymnases ou complexes sportifs et du PRISME, équipement unique en Europe pour le handisport), d’habitat avec 3500 nouveaux logements, de mobilités durables (7 routes départementales réaménagées et la création du FRISD, ce nouveau pont au-dessus de la Seine pour relier Saint-Denis et L’Ile-Saint-Denis) ou encore d’espaces verts avec vingt hectares de parc créés d’ici 2024.

Cet héritage doit permettre à la population de Seine-Saint-Denis de retirer un maximum de bénéfices de ces Jeux. C’est aussi dans ce sens que nous avons adopté un plan de mobilisation départemental afin de démontrer par la preuve que la préparation des Jeux ne se résume par qu’aux travaux et aux nuisances qu’ils occasionnent, mais se traduit aussi et surtout par des retombées concrètes en matière d’emploi, d’insertion et de développement de la pratique sportive et culturelle pour toutes et tous.

Les 500 jours qui nous séparent du coup d’envoi des Jeux seront ainsi rythmés par des temps forts dans tout le département, pour faire monter progressivement la participation et l’enthousiasme autour des Jeux, avec par exemple le Bel été solidaire et olympique, une programmation d’activités sportives et culturelles à dimension olympique ou encore le programme des volontaires.

La possibilité de pouvoir vivre la compétition de près est également cruciale pour que les habitantes et habitants de la Seine-Saint-Denis soient partie intégrante des Jeux de 2024, au-delà même de l’héritage matériel et immatériel. L’accès aux billets est donc pour nous un point de vigilance et de mobilisation majeur, en particulier pour les publics les plus jeunes et les plus fragiles de la Seine-Saint-Denis.

C’est pourquoi, avec Emmanuel Constant, Vice-président chargé de l’Éducation et des Jeux Olympiques et Paralympiques, nous avons demandé à Paris 2024 de pouvoir acheter 40 000 billets. C’est un effort exceptionnel pour notre collectivité, qui représente un million d’euros. Il permettra d’offrir la possibilité de vivre un événement qui n’arrive qu’une fois tous les 100 ans à nos jeunes (élèves de collèges, jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance, jeunes en Institut Médico-Educatif), au mouvement sportif local (comités départementaux, clubs…), aux seniors, aux personnes en situation de handicap, aux bénéficiaires du RSA, à nos agente.s du Département, ou encore aux partenaires associatifs.

500 jours donc. C’est ce qu’il nous reste pour continuer à tisser le fil de l’ambition de 2016 : des Jeux populaires, inclusifs et écologiques, qui réduisent les inégalités entre les territoires et entre les habitant.e.s. C’était le cap fixé, et si beaucoup a été déjà réalisé pour l’atteindre, nous restons mobilisés pour ne pas en dévier.