JOP de 2024 : pour des Jeux inclusifs, solidaires et écologiques, la Seine-Saint-Denis se mobilise !
Publié le vendredi 22 octobre 2021
Alors que la flamme des Jeux de Tokyo vient de s’éteindre et que moins de trois années nous séparent désormais de la trente-troisième olympiade, nous sommes à un moment charnière.
Dès le début de l’aventure, nous avons ainsi porté haut et fort l’idée selon laquelle, au delà des trente jours de compétition, les Jeux devaient être un accélérateur de développement du territoire pour les trente ans à venir. A présent, nous savons ce que les Jeux de 2024 apporteront en matière d’équipements publics pour la Seine-Saint-Denis.
Ce sera d’abord un héritage en matière d’équipements sportifs, avec la création ou la rénovation de 5 piscines, de 7 gymnases ou complexes sportifs, et le réemploi de 4 bassins temporaires. Il y aura aussi le PRISME – le Pôle de Référence Sportif Inclusif Métropolitain – à Bobigny, un espace unique en Europe qui permettra de donner au sport paralympique la place qu’il mérite en Île-de-France.
Les Jeux en Seine-Saint-Denis permettront aussi le développement des mobilités durables avec le réaménagement de 7 routes départementales, l’arrivée de la ligne 14 à Saint-Denis Pleyel en 2024 et la création de passerelles piétonnes et cyclistes pour relier nos villes et leurs habitant·e·s.
L’héritage matériel des Jeux, enfin, ce sera plus d’espaces verts pour la population avec 20 hectares de parc créés d’ici 2024. Je pense particulièrement au Terrain des Essences, 13 hectares qui seront dépollués et végétalisés afin d’être intégrés au parc Georges-Valbon, joyau de notre département.
Ces grands projets sont en bonne voie : les chantiers commencent et nous sommes vigilant·e·s à ce qu’il y aient le moins de nuisances possibles pour les habitant·e·s, même si des travaux sont toujours dérangeants pour les riverain·e·s.
C’est dans ce contexte que nous avons adopté, hier matin en séance de notre assemblée départementale, en présence de Tony Estanguet, président de Paris 2024, un Plan de mobilisation pour des Jeux inclusifs, solidaires et écologiques en Seine-Saint-Denis. Avec ce Plan de mobilisation, il s’agit d’apporter notre vision de Jeux réussis et d’une Seine-Saint-Denis qui gagne avec eux.
Ainsi, sur la base de cette feuille de route pour les trois années à venir, nous mettrons en œuvre des actions utiles et concrètes couvrant l’ensemble du champ des politiques publiques du Département.
En particulier, nous devrons montrer que, d’ici 2024, la préparation des Jeux ne se résume pas qu’aux travaux et aux nuisances qu’ils occasionnent, mais qu’ils se traduisent aussi et surtout par des retombées concrètes pour les habitant·e·s en matière d’emploi, d’insertion et de développement de la pratique sportive et culturelle pour toutes et tous.
Bien sûr, ce plan est une étape qui en appellera d’autres à l’avenir. Notre combat contre les inégalités territoriales – économiques, sociales, urbaines, sportives, écologiques etc. – se poursuivra après 2024, parce qu’il est évident que ces questions seront toujours d’actualité après les Jeux.
En effet, ces derniers ne régleront pas d’un coup de baguette magique la carence massive d’infrastructures sportives d’un département qui ne dispose que de 14 équipements sportifs pour 10 000 habitant·e·s contre une moyenne de 46 au niveau national.
Dans ce contexte, le plan annoncé par Emmanuel Macron, qui s’est rendu en Seine-Saint-Denis le 14 octobre dernier, est aussi tardif qu’insuffisant pour permettre un grand plan d’investissement en faveur du sport
En effet, 250 millions d’euros pour la construction de 5000 équipements sportifs de proximité d’ici 2024, à l’échelle du pays, ce n’est pas satisfaisant. Pour la Seine-Saint-Denis, où plus de 50% des infrastructures sportives ont été mises en service ou rénovées avant 1994, il faut aller plus loin.
Notre ambition en faveur du développement de la pratique sportive partout et pour toutes et tous ne doit pas se circonscrire à 2024. C’est dès maintenant qu’il faut préparer des investissements ambitieux, en lien avec les collectivités territoriales et le mouvement sportif, dans les territoires carencés. Ensemble, nous devons mettre en œuvre un véritable plan de rattrapage des équipements sportifs, pour faire émerger la « nation sportive » que nous pouvons toutes et tous appeler de nos vœux.
De son côté, le Département agit dès aujourd’hui en faveur du développement de la pratique sportive et pour que les Jeux de 2024 offrent des nouvelles opportunités aux habitant·e·s de la Seine-Saint-Denis dès aujourd’hui.
Les quatre axes du Plan de mobilisation départemental couvrent en effet l’ensemble du champ de nos politiques publiques. D’abord en permettant que les Jeux associent toute la population, qu’elle soit spectatrice, volontaire, ou prestataire le jour de l’événement. Ensuite, en utilisant cette trente-troisième olympiade comme un levier pour mettre le sport au cœur de la vie des habitant·e·s dès le plus jeune âge. Le Département se mobilisera aussi pour que les retombées économiques bénéficient directement et prioritairement aux entreprises et aux demandeur·se·s d’emploi du territoire. Et enfin, notre mobilisation permettra de mettre les Jeux au service de l’attractivité et de la transformation écologique de la Seine-Saint-Denis.
Avec ce plan de mobilisation pour des Jeux inclusifs, solidaires et écologiques, le Département sera au rendez-vous de 2024 !
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