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Journée internationale des droits de l’enfant : se battre, toujours, pour les besoins de tous les enfants.

Publié le mardi 20 novembre 2018

Le 20 novembre est la journée internationale des droits de l’enfant, journée anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant signée à l’ONU en 1989 et ratifiée par la France en 1990.

Nous avons la chance de vivre dans un pays, la France, où nous ne sommes pas en guerre, où l’éducation est un droit – et un devoir – pour tous les enfants, où notre système social permet l’accès à un système de santé, certes en souffrance et constamment remis en cause, mais qui reste l’un des meilleurs au monde.

Néanmoins, près de trente années après la Convention internationale des droits de l’enfant, beaucoup reste à faire en la matière. Les chiffres, terribles, le montrent : la France compte plus de 3 millions d’enfants sous le seuil de pauvreté, un adulte sur cinq dit avoir été victime de violences durant son enfance, 143 000 enfants ont été exposés à des violences conjugales en 2016.

En Seine-Saint-Denis, département le plus jeune de France où près de 30% des habitants ont moins de 18 ans, nous avons placé au cœur de nos politiques publiques la jeunesse, ses droits, son accès à une éducation de qualité, à la culture, au sport, à la prévention et à la santé. Nous voulons répondre à l’ensemble des besoins fondamentaux des enfants, et c’est ce qui fait de la Seine-Saint-Denis un Département « ami des enfants », partenaire de l’Unicef.

Le fait de vouloir le meilleur pour tous les enfants, à tous les niveaux, vaut aussi pour les mineur-e-s non-accompagné-e-s (MNA). Ces jeunes, arrivés seuls en France, sans soutien familial, font l’objet de discussions sans fin entre l’État et les Départements. La question budgétaire est importante et doit être résolue, car il faut des moyens pour prendre en charge et les accompagner. Ces jeunes, qui ont des parcours de vie faits de ruptures et d’abnégation, doivent être accueillis dans la dignité et la bienveillance.

En Seine-Saint-Denis, nous ne baissons pas les bras, car nous avons des devoirs vis-à-vis des ces enfants isolés, et nous nous efforçons de les remplir du mieux possible.

C’est pour cela que nous avons inauguré aujourd’hui un lieu d’accueil et d’accompagnement dédié spécifiquement aux MNA, afin de leur offrir un accompagnement qui ne soit plus dilué dans l’ensemble de nos circonscriptions de l’aide sociale à l’enfance.

Pour aller plus loin, nous lançons aussi un appel à projets à destination des associations pour ouvrir 800 places d’hébergement des MNA. Trop longtemps, nous avons été obligés de les mettre à l’abri à l’hôtel ou dans des foyers inadaptés à leur situation, une solution qui n’avait rien de satisfaisant mais qui était la seule disponible.

Notre ambition pour les MNA, comme pour tous les enfants protégés, c’est de faire mieux, toujours, de nous battre à chaque instant pour leurs droits et leurs besoins. Avec tous nos partenaires, les associations, la justice, c’est un combat que nous devons poursuivre avec détermination.