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Guerre en Ukraine : le Département de la Seine-Saint-Denis se mobilise pour un accueil digne des réfugié·e·s 

Publié le jeudi 24 mars 2022

Hier, à Noisy-le-Grand, j’étais au centre d’hébergement d’urgence mis en place pour accueillir plusieurs dizaines de réfugié·e·s en provenance d’Ukraine. Et ce matin, au Département, nous avons voté un rapport pour la mise en œuvre d’actions de solidarité envers les réfugié·e·s ayant fui la guerre en Ukraine. Subventions, mise à disposition de places d’hébergement, mobilisation des personnels pour le soin, le soutien psychologique ou encore la traduction ; le Département de la Seine-Saint-Denis souhaite prendre toute sa place dans l’accueil digne des personnes fuyant la guerre.

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, près de trois millions de personnes ont déjà fui le pays. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugié·e·s, jusqu’à cinq millions de personnes risqueraient de quitter l’Ukraine.

Aujourd’hui, environ 3200 personnes sont accueillies en Île-de-France, dont un millier en Seine-Saint-Denis. Familles, étudiant·e·s d’origine étrangère qui faisaient leurs études en Ukraine… Le Département de la Seine-Saint-Denis souhaite prendre toute sa part dans l’accueil digne de ces réfugié·e·s.

Afin de soutenir les collectivités frontalières de l’Ukraine, en première ligne pour l’accueil, le Département va contribuer à hauteur de 15 000 euros au Fonds de Solidarité de Cités Unies France – un réseau pour la coopération décentralisée – pour l’urgence en Ukraine. Cette somme permettra de soutenir des actions des collectivités limitrophes du pays.

Le Département de la Seine-Saint-Denis a également mis à disposition de la Préfecture des places d’hébergement dans des structures départementales.

Dans le cadre de ses compétences en matière d’action sociale, le Département de la Seine-Saint-Denis mobilise ses équipes de Protection Maternelle et Infantile. Des sage-femmes se rendent ainsi, au sein des hébergements, à la rencontre des femmes enceintes, tandis que des puéricultrices interviennent auprès des enfants âgé·e·s de 0 à 6 ans. Les centres de prévention santé du Département se tiennent également disponibles pour assurer le dépistage de la tuberculose.

Un appel à volontariat auprès des agent·e·s du Département a aussi permis d’identifier des personnes parlant l’ukrainien, le russe ou le polonais et pouvant apporter une aide pour des missions de traduction.

Aujourd’hui, nous montrons le visage d’une France humaine, à la hauteur de l’enjeu. Je suis fier de la mobilisation du Département de la Seine-Saint-Denis, aux côtés de l’État, pour assurer un accueil digne aux personnes qui fuient cette guerre.

Cette solidarité nationale indispensable, qui s’organise actuellement partout sur le territoire, souligne une réalité d’autant plus importante : quand la France le veut et le décide, elle peut organiser un accueil digne des populations qui en ont besoin. En effet, cette mobilisation des ressources de l’État n’est pas effective pour toutes les personnes qui fuient les désordres du monde.

Il ne peut y avoir un droit d’asile à deux vitesses. Nous devons accueillir dignement l’ensemble des personnes qui fuient les crises, quelles que soient leurs origines, quel que soit leur parcours, quel que soit le pays dont ils ou elles sont issu·e·s.