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Semaine de la mobilité : La Seine-Saint-Denis engagée pour des transports propres et mieux adaptés

Publié le vendredi 21 septembre 2018

Vendredi 14 septembre était la journée de présentation du « plan vélo » du gouvernement. Attendu de longue date par les associations et les usagers, ce plan doit permettre de développer un moyen de transport à la fois économique et écologique pour lequel la France reste aujourd’hui à la traîne. La proportion de cyclistes quotidiens en France, qui atteint 36 % dans un pays comme les Pays-Bas, est réduite à 4% en France. En Europe, la France n’est que douzième du classement des pays les plus adaptés au vélo urbain.

Il y a pourtant un réel engouement : 83 % des Français sont favorables à une augmentation de la place accordée au vélo en ville. Et cela n’a rien d’étonnant, tant ce moyen de transport présente d’avantages ! Cest, d’une part, l’amélioration de la santé des citoyens – une étude récente avait d’ailleurs montré à quel point nous étions trop sédentaires. D’autre part, le vélo, c’est aussi bien sûr lutter contre la pollution, les émissions carbone et les particules fines qui tuent un grand nombre de gens chaque année. Enfin, le vélo, c’est aussi lutter contre les bouchons et se déplacer à peu de frais, autres que quelques coups de pédale !

La présentation de ce plan a précédé la semaine de la mobilité, initiative européenne qui doit sensibiliser à l’utilisation des transports publics, du vélo donc, de la marche et du co-voiturage. En Seine-Saint-Denis, différentes activités étaient organisées dans ce cadre (animations autour du vélo, prix « Ma semaine sans voiture »…), ce qui nous a permis de mettre en lumière l’action du Département pour favoriser le recours aux alternatives à la voiture individuelle ainsi qu’aux mobilités douces et actives.

Cette action est à la fois diverse et de taille :

– Au total, le Département consacre 6 millions d’euros par an au vélo, pour adapter les routes de Seine-Saint-Denis à la pratique. Avec notre Plan de mobilité durable, nous améliorons nos 345 kilomètres de routes départementales et nous créons 30 kilomètres de voies cyclables.

– Nous venons notamment d’inaugurer la Scandibérique, l’une des trois véloroutes traversant le Département et qui présente la particularité de relier 7 pays (la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique, la France et l’Espagne).

– Avec notre Plan de mobilité de l’administration, tout un ensemble de nouvelles actions vont voir le jour : expérimentation de l’indemnité kilométrique vélo (IKV) pour inciter à venir au travail à vélo, poursuite du développement des parkings vélo, installation de stations Vélib à proximité des bureaux…

Pour nous, l’alternative à la voiture n’est pas un vain mot, les mobilités douces et actives ne sont pas réduites à un slogan. Nous dépensons autant pour notre Plan de mobilité durable – 50 millions d’euros – que le gouvernement s’apprête à le faire pour l’ensemble du pays ! Certes nous le faisons sur cinq ans, alors que le plan du gouvernement fonctionnera sur un mode annuel, mais cela donne une idée du manque d’ambition de ce dernier. Sans parler de l’hypocrisie qui consiste à continuer, dans les faits, à donner la priorité au moteur1.

En Seine-Saint-Denis, nous agissons et investissons depuis des années dans des politiques qui sont synonymes d’amélioration de la santé, de protection de l’environnement, et de meilleures conditions de vie pour les citoyen-ne-s.

1 Le gouvernement continue de financer, à hauteur de milliards d’euros, des contournements, des autoroutes, des primes à la casse et des véhicules autonomes, autrement dit à encourager l’usage de la voiture, la multiplication des déplacements, l’allongement des distances parcourues et l’étalement urbain